// Kimiko

Nom du personnage [ Prénom Nom. ] : Kimiko Karime.
Sexe :

« Peu de bipèdes depuis Adam ont mérité le nom d'homme. »

[Marguerite Yourcenar]

Pour cette raison elle sera une jeune femme.
Âge :

« La jeune génération est très inférieure à la nôtre... Tout de même, si je pouvais en faire partie. »

[Georges Feydeau]

Bien entendu elle est jeune. Elle n'a pas encore 14 ans, mais sa maturité et son physique permettent bien entendu quelques méprises.

Histoire [ Minimum 5 lignes, soyez imaginatifs. ] :

Kimiko vint au monde un jour qu'elle oublia rapidement.
Sa naissance appartient à un autre passé.
Une autre créature naquît en même temps qu'elle. Celui qui deviendrait le compagnon de ses rires et de ses larmes. Un frère autour du quel tournerait sa vie.
Pour qui elle ferait couler le sang, pour qui elle cacherait son visage derrière la cape noire des ombres, pour qui sa vie s'arrêterait. Pour qui elle vivrait.
Elle n'était pas à plaindre. Riche, aimée. Elle était cependant très solitaire, et passait de longues nuits avec ses parents, à développer ses sens. A écouter.
Toujours.

«La solitude est essentielle à la fraternité»
[Gabriel Marcel]
Sa main jaillit, phalanges raidies. Elle frappa deux fois. La première au plexus solaire, coupant le souffle à son adversaire, la deuxième à l'entre-jambe. Deux coups qui suffirent amplement à jeter le combattant adverse au sol. Elle éclata d'un rire jeune et innocent. Un rire qui ne devrait pas exister, dans la Ville, alors que les autorités s'occuppaient d'eux. Sa mère vivait des passants des rues. D'un métier que je ne préciserai pas. Mais Kimi était heureuse. Contre son frère, après un simple combat fraternel, elle sentait son coeur battre à mille à l'heure, la sueur ruisseler dans son dos.
Se battre. Un verbe qu'elle aimait faire rouler sur sa langue, en goûtant les amères ou acides saveurs.
« Ne dites jamais du mal de vous ; vos amis en diront toujours assez »
[Talleyrand]
Elle eut un sourire mauvais. Qu'il s'éloigne. Rapidement. Son frère s'approcha et passa un bras réconfortant, mais surtout, un bras fort, assez pour contenir sa fureur, autour de son cou.
Son regard se fit froid et méprisant, et elle tourna les talons, laissant derrière elle un ami.
Un ami dit-on . . . Elle était jeune. Beaucoup trop. Et surtout elle n'était qu'une fille. Vouloir faire la loi lui valait évidement de nombreuses remarques désobligeantes. Y compris de la part de celui qu'elle croyait au dessus des autres. Pourtant elle était supérieure aux autres. Comme tant de filles d'ombres, elle vivait dans un luxe presque répugnant, et passait souvent des nuits blanches à s'entraîner avec ses parents. Tout comme son frère. Ils étaient deux. Ils ne formaient qu'un. Jamais rien ne pourrait les séparer. Pas même l'inévitable.

« Tue moi et je te tuerai »
[ Première ombre ]

Il n'y avait plus la moindre douceur dans ce regard animal. Elle leva ses yeux vers lui, doucement.
Un poignard apparut dans sa main. Comme par magie. Mais la magie n'existait pas.
Elle s'en rendait vraiment compte en posant un oeil blafard sur le corps à la gorge barrée d'une plaie affreuse qui s'étendait à ses pieds. Un tueur. L'entraînement de ses parents et la mort de son frère avait donné naissance à une parfaite Ombre. Kimi pivota sur ses hanches, et d'une ample courbe du bras, en un sifflement létal, traça un trait de feu sur le cou de son ennemi. Le poignard taché d'écarlate fendit l'air sans bruit avant de s'enfoncer jusqu'à la garde dans une poitrine. Déjà, une autre arme se tenait dans sa main. Une arme à feu cette fois. Une détonation étouffée, puis une autre qui claqua dans l'air. Le silence se fit à nouveau. Elle n'avait pas 12 ans. Déjà le sang tachait ses vêtements.
Ombre silencieuse, elle quitta le théatre où sa vie s'était achevé, derrière un rideau poupre.
Sa première vie. Il était temps de renaître.

« Un baiser légal ne vaut jamais un baiser volé. »
[Guy de Maupassant]

Kimiko effleura le jeune homme du regard. Il était si près. Et si loin tout à la fois.
Une admiration sans borne prit place en son coeur qui ne respectait plus que le petit cercle des ombres.
Il en était le chef. Puissant, fort... Et si jeune. Si beau. Elle avait 12 ans récemment. Il ouvra la bouche.
« Je t'apprendrai. Ombre parmis les ombres... »
Elle n'avait jamais voulu de maître Mais il était si parfait, qu'elle s'était elle même convaincu qu'il ne serait qu'un chemin. Qu'une occasion pour progresser. pour tuer. Pour profiter. Elle voulait tout savoir sur lui, découvrir ce que chacun cherchait avidement. Ses failles. Le briser s'il le fallait.
Un désir de détruire le monde entier, puisque son monde l'avait détruit. Puisque la Ville avait été trop néfaste pour son coeur sombre. Puisque l'amour avait été trop faible pour retenir le sang qui coulait. Jusqu'à la mort. Une flèche s'enfonça dans son coeur. Flèche de métal qu'elle pourrait palper. Sa main l'effleura. La traversa. Flèche de feu et de douleur, bandée sur l'arc de ses souvenirs.
Une main la releva. Elle se tint debout, chancelante. Son maître près d'elle.
Pouvait-on vraiment détruire l'indestructible ? Pouvait-on vraiment renoncer à son seul soutien ? Il partit. Elle emboita ses pas dans les siens.
« Dis moi jeune apprentie, les hommes sont ils capables de voler ?»
[Ellana,l'envol. Pierre Bottero ]
Elle bondit.
Les hommes sont des hommes.
Leurs bras, inutilement lourds et disgracieux, ne leurs permettent pas de voler.
Elle s'envola.
Ses pieds retombèrent sur le toît du batiment voisin.
Kimi se retourna, et posa un regard empreint de sagacité sur son ennemi.
Il était toujours là, sur la terrasse ensoleillée.
Le sang n'avait pas coulé aujourd'hui.
Le tueur se contentait d'être allongé là, comme un badeau étendue sur la plage.
Sa poitrîne ne se soulevait pas.
Ses yeux ne cillaient plus.
Déjà la mort tissait autour de son regard un voile de brume.
Impénétrable toîle, aux fils tendus dans l'au-delà.
La jambe de Kimiko trembla sous son poids, la rappelant à l'ordre. Elle rejeta son capuchon déchirée par les coups de couteaux.
Une fine coupure barrait sa joue, le sang ayant déjà coagulé.
Elle reprit sa route, sans faire attention à l'entaille qui aurait du entraver sa marche.
Aurait-du.

«Je n'ai jamais trompé ma femme. Aucun mérite, je l'aime»
[ George Duhamel ]

- Hakumei. . .
Il leva la tête vers elle.
Une mission qui devait clore son apprentissage.
Tuer.
Un adversaire bien plus coriace que les autres.
La haine qu'elle portait envers les tueurs avait rendu la mission bien facile.
Elle n'était pas une ombre parmis les ombres. . .
Elle était l'apprentie de leur chef.
Elle était les yeux de l'ombre.
Kimi plongea son regard dans celui de son maître.
Elle l'avait toujours vouvoyé auparavant, l'avait toujours appelé par son nom de famille.
L'appelation aurait du le surprendre.
Il se leva.
En silence.
La voir en vie aurait du le surprendre.
Il fit un pas.
Vers elle.

- Je n'ai plus rien à t'apprendre.

Une phrase prononcée sur une voix neutre.
C'était la fin de ce lien magique entre eux.
Il avait tout de suite découvert la haine dans son coeur.
Sans rien dire, il avait détruit toute envie belliqueuse.
Si elle avait eu envie auparavant de le détruire, de le faire souffrir, comme elle rêvait de faire souffrir le monde entier, elle n'aspirait désormais plus qu'à une chose.
Si évidente.
Si secrète.
Le doigt d'Hakumei caressa sa joue, enlevant le sang qui tachait sa peau.

- Tu devrais te faire recoudre. . .

Cela ne faisait que commencer.
Le commencement d'une lutte.
Entre l'amour.
Et la haine.

« Et j'ai mal, mal à en crever, j'ai besoin d'espace »
[♫♪]

Kimi posa son regard sombre sur le ciel.
Les nuages défilaient, là-haut.
Elle se leva, tendit ses bras vers la voute céleste, les poings fermés en un défi aux dieux, avant d'étendre les bras et de plonger.
La chute fut brève, mais euphorisante.
Elle traversa la surface de l'eau, la fendant comme du papier. L'ombre prit le temps de frôler le fond du bout des doigts avant de remonter.
Elle sortit de l'eau, essorant sa longue chevelure d'ébène, avant de revêtir son corps dénudé.
L'instant d'après elle était à terre.
La balle siffla jusqu'à son épaule.
Un léger gémissement franchit ses lèvres.
Elle roula rapidement jusqu'à un rocher proche.
Tueur ? Voleur ?
Ou simple meurtrier . . .
Une lame siffla dans son dos.
Une embuscade, songea elle en recevant le coup dans le flanc.
Le sang jaillissait à peine de sa blessure qu'elle était debout, sans prendre garde à la douleur.
Non.
Tueurs.
Après avoir décimé une famille entière, les voilà désormais prêts à tuer la petite dernière, l'ultime survivante, celle qui devait tuer.
Les bribes de son passé refirent surface, indésirables, douloureuses.
Elle les chassa, secouant la tête, les envoyant dans l'oubli.
Seul demeura son frère.
Rykiu.
Elle saisit une arme à feu et un poignard, les sortant d'une sacoche dissimulée sous sa cape.
La balle retourneraît à la balle,le poignard au poignard.
Il était temps de montrer ce qu'elle vallait. Temps de se venger. De faire couler le sang des impures, de ceux qui avaient osé faire couler le sang de son frère.
Elle se leva, à découvert, et s'avança d'un pas sûr vers le lanceur du poignard.
Une nouvelle lame fendit l'air. Elle esquiva, d'une mouvement incroyablement rapide, empreint d'un grâce animal.
Continua d'avancer.
Une balle siffla derrière elle, filant vers son corps.
Elle fléchit les genoux.
Le projectile passa au dessus de son crâne, manquant de la tuer.
Elle continua d'avancer.
L'assaillant se mit à courir, tentant d'échapper à celle qui le tuerait.
Déjà elle était sur lui, le rattrappant, entrant dans sa course.
Sa jambe le faucha au niveau des tibias. Elle s'assit à cheval sur le tueur.
Un jeune homme. Un peu plus vieux qu'elle.
Sa lame fit son apparition dans un chuintement létal.

» L'ombre est immortel. Les tueurs non.

Sa lame glissa le long du cou. Le sang jaillit, tachant ses mains, humidifiant son visage.
Elle passa sa langue sur ses lèvres d'un air distrait, avant de se relever.
Comprenant qu'il ne pouvait plus rien pour son compagnon, le possésseur de l'arme à feu reprit l'assaut.
Elle esquiva les rafales en se coulant derrière un rôcher, et reprit sa course.
Plus rapide que le soleil.
Ombre.
Insaisissable.
Un coup de maître l'effleura. D'une torsion du buste, elle tenta de l'éviter.
Trop tard.
Le coup ne fut pas fatal, se contentant de pénétrer dans la chair de son ventre.
D'un geste souple, finissant son mouvement d'esquive, elle visa, tira.
La balle fusa et trouva sa cible.
Elle s'écroula.

» Rykiu . . .

Elle sombra.
Le soleil n'était plus qu'une boule incandescente dans le ciel quand elle ouvrit péniblement les yeux.
Le sang coulait encore des plus profondes des ses blessures.
Elle se plia en deux, rejetant le contenu de son estomac sur le sol calcaire.
Elle se releva en titubant, enfilant sa cape déchirée.
Ombre.
Insaisissable.
L'obscurité l'engloutit.

Elle était rentrée, rentrée...
D'une voix rauque, durcie par une soif intense, elle appela à l'aide.

Elle voguait entre la vie et la mort.
Des voiles déchirées flottaient à quelques centimètres du sol.
Elle en traversa un.
Murmures.
Elle était née.
Un autre.
Sanglots.
Un masacre.
A nouveau elle se fondit dans un voîle.
Soupirs.
Une nouvelle vie.
Vengeance.
Un autre voîle.
Caresse.
Elle ouvrit les yeux.

Le sang avait cessé de couler.
Son corps douloureux l'élançait encore, mais les plaies avaient été refermées par une main habile. A l'aide de quelques points.
Elle bougea doucement l'épaule, avant de se lever.
Croisa un regard.
Hakumei . . .
Il n'était plus son maître.
Son ami.
Plus.
Et surtout, il ne le saurait jamais.
Elle lui sourit. Juste pour cette fois . . .
Déposa un baiser sur sa joue.
Sans même le regarder, elle se hissa sur la pointe des pieds pour dépendre une cape noire, s'enveloppa dedans, et quitta la pièce dans un tourbillon de ténèbres.
Mystérieuse pureté,
Que peu comprenne.
Ombre.

Allé, continu Yume, ça en vaut la peine =P

J'adore. <3

[*Yume surdouée. x'D
Ralahlah.

Puis Namii a la ramasse.
. . . -> Petite fille deviendra grande. *_*

Corrigez moi si j'me trompe, mais Yume = Orage de Lumière, non ?
* à la ramasse *

Bienvenue, et bonne chance pour terminer ça What a Face

C'est effectivement ça XD

T'en fais beaucoup avec mon amant hein x')

^^" plus de place. Un admin pourra déplacer le post où je ne sais quoi ? XD

Caractère [Minimum 3 lignes, tu peux proposer des exemples de situations précises. ] :
« Dégage, dégage... » [ spirit ]

Kimiko a un passé trempant dans le sang. Sa famille n'a pas été détruite pas elle même, mais par les tueurs. Elle voue donc une haine immense à tous les tueurs qu'elle tue les uns après les autres. Les voleurs lui sont en revanche indifférents.
Elle a grandit dans un monde où le fric faisait tout. Elle est en effet très riche, et en profite amplement. Kimiko aime se moquer des gens. Elle a des penchants très méprisants, dédaigneux. Son éducation est en réalité à refaire entièrement.
Elle a le don d'enfoncer les gens, particulièrement en public, ce qui l'amuse encore plus. Les ferait-elle fondre en larmes qu'elle ne "jouierait" que plus encore.
Pourtant, sous ses penchants tortionnaires, elle est aussi capable d'être bienveillante. Envers une seule personne en réalité. Son ancien maitre, et meilleur ami, Hakumei. Les autres peuvent tout aussi bien crever, sa vie continuera.
Elle manie l'ironie tant bien que mal. Plutôt mal en vérité. Elle ne fait preuve d'humour que rarement. En maltraitant les autres, elle permet à son coeur de découvrir un peu le bonheur. De déverser sa peine sur les autres. Elle dit avoir oublié son ancienne vie. La mort de sa famille, et surtout de son frère, reste comme une plaie profonde, et inoubliable. Elle n'est tombée amoureuse qu'une fois et ne sait donc même pas ce que représente ce sentiment pour elle. Elle craint plus que tout d'être rejetée, et se contente donc d'une simple amitié.

« Get out of my way ! »

La miss est très caractérielle. Quiconque s'oppose à elle sera punie. Trèèès sévèrement. Par la mort en vérité. Elle n'a pas qu'un but. Le premier est de venger sa famille. Le deuxième est de tuer quiconque lui déplaira. Elle protégera Hakumei, et servira ses buts. En revanche si quelqu'un lui dérobe le coeur du jeune homme, elle disparaîtra certainement durant un certain instant. Elle est d'une grande fidélité envers ceux qui parviennent à atteindre son coeur. Qui sont rares.
Très. Sous sa carapace se cache un esprit infiniment malheureux. Si personne ne la console, elle finira par s'auto-détruire. En détruisant. Tuer est devenu sa raison de vivre. Une raison bien maigre, qu'elle comble par l'existence d'Hakumei.

« Je ne vous oublie pas »

Elle n'oubliera pas.
Jamais elle n'oubliera le dernier rire rauque de son frère.
» Ris de la mort, petite souris d'ombre.
Jamais elle n'oubliera la dernière larme de sa mère.
» Pars ma fille. Vis.
Jamais elle n'oubliera le sourire plein de confiance de son père.
Si faux.
» Tout ira bien. N'oublie pas qui tu es.
Jamais elle n'oubliera ces trois ordres.
Ris de la mort, vis. Et surtout, n'oublie pas. . .

Description physique [ Minimum 2 lignes, développez un peu. ] :

Une créature erre dans la nuit. Son perpétuel voile de deuil s'épanouissant en longues boucles sur son visage d'albâtre.
Elle ferme les yeux. Ses dents de porcelaine pure percent une fente . Le sang ruissele de ses lèvres rouges, ourlées par les dieux.
Une poupée.
Innocente.
Insolente dans toute sa splendeur.
Son corps fin et grâcile s'avance, tous les sens en alerte.
Elle écoute.
Le monstre n'est qu'ange sous la lumière de la lune.
Ses mains tachées de sang sont rangées dans les poches de sa longue cape noire.
Des traces pourpres ornent encore ses joues à peine rosées, pâlies par l'hiver et le froid. Le vent soulève sa chevelure qui retombe en une multitude de mèches corbeaux.
La beauté n'est qu'illusion. Sous cette apparence de sinistre, mais irrésistible archange, se cache le plus triste présage. Un présage de mort.
Jamais elle ne quittera les lambeaux de sa première réussite, que le sang du coupable tache encore. Une cape sombre. Tout comme ses yeux. Ses cheveux.
Son coeur.
Le sang roula sur son cou, coulant de sa bouche. Ses dents rougies disparaissent de la vue, laissant ses lèvres meurtries. Une étincelle de souffrance brille dans son regard. Braises indésirables du passé.
La vengeance se mêlera à la quête de l'amour. Le dédain illumine son sourire , sinistre lanterne. Rire de la vie, rire de sa mort. De la mort.
Elle est belle. Mais si triste. Et le sang ruissele sur son coeur, en une létale promesse.
A réaliser.

// Kimiko Signkimikoil9

Codes [ cachés dans le Règlement ] :

Hihiii x) . Je vais chercher hein .

ala : Yep !

Bon. C'est beau tout ça, je vais pas dire le contraire, c'est de la poésie, de la philosophie ... bref. C'est dans le style pur de Yume !

Je sais que le concept en lui-même n'est pas très réaliste, mais compte tenu de tout ce que tu dis, je la trouve un peu jeune.

PS : Heureusement que je t'ai trouvé des images hein XD

All is good darling. <3

I luv ya.